Quel que soit la nature de la demande (parents, école, médecin…), le bilan psychologique a pour objectif d’évaluer le fonctionnement intellectuel et/ou affectif du patient à un moment donné de son développement.
Ainsi, le bilan psychologique se décompose en deux parties bien distinctes mais complémentaires:
1) Le bilan des aptitudes intellectuelles:
Les échelles d’intelligence les plus connues sont les échelles de Wechsler (WPPSI-III, et WISC-IV), ainsi que le K-ABC II de Kaufman et Kaufman. Ces échelles sont souvent préconisés afin de dépister une précocité ou un déficit intellectuel pouvant avoir des répercussions à l’école ou dans la vie de tous les jours. Elles sont une base fondamentale du bilan psychologique car leur aspect général offre la possibilité d’explorer un grand nombre de secteurs cognitifs et de repérer avec précision ou l’enfant se situe par rapport aux enfants de son âge. Elles permettent de mettre en exergue les secteurs fragilisés qui nécessitent une exploration complémentaire, mais aussi les ressources et les domaines de compétence de l’enfant. Ces échelles confrontent l’enfant à une multitude de tâches, pour la plupart nouvelles, ce qui permet d’observer sa capacité à s’adapter à la nouveauté de la situation et à gérer l’anxiété qui en découle.
2) Le bilan affectif:
Celui-ci vient généralement compléter le bilan des aptitudes intellectuelles mais il peut tout à fait se pratiquer de façon indépendante, quand le bilan cognitif ne se justifie pas.
Ainsi, que ce soit au travers d’entretien clinique, d’épreuves projectives, de tests de personnalité ou de questionnaires de comportement (échelle d’anxiété, de dépression, de motivation au changement… ce type de bilan va permettre véritablement d’approcher la sphère affectivo-relationnelle du patient afin de mieux comprendre comment et pourquoi ce dernier est en situation de mal être.
Le choix des tests est fait en fonction de la nature de la demande, des objectifs poursuivis et des hypothèses cliniques préalables. Au cours du bilan psychologique, mes hypothèses de travail s’affine, et c’est ainsi que j’adapterai les épreuves en conséquence. De cette façon, le bilan permet d’explorer le plus précisément possible les difficultés et atouts de l’enfant pour définir au mieux le diagnostic et la prise en charge à mettre en place.